Cela faisait un moment qu’il pleuvait dans la maison sans toit et que cela dégoutait jusqu’au sous-sol. On est maintenant au sec, ce qui simplifie aussi le travail quand il fait moche. Pour les fenêtres, il va falloir encore attendre car elles ne devraient arriver que la première semaine de décembre… D’ici là des toiles plastiques bien étanches vont être installées. Cela va permettre, entre autre s’isoler du vent frais qui est maintenant bien présent, d’effectuer le premier test d’étanchéité à l’air et de vérifier que le contre-plaqué installé sur la maison est assez étanche à l’air pour atteindre l’exigence de 0,6 ACH imposé par la norme passivhaus.
Ce toit tant attendu a donné des sueurs froides à toute l’équipe car le camion-grue venu pour monter les morceaux de charpente s’est embourbé dans la terre. Le passage utilisé est le lieu de l’excavation des 2 maisons (la notre et celle du voisin). Une fois tout cela rebouché, avec pas mal de retard sur le plan initiale, le passage était bien libre mais la terre étant meuble car récemment travaillée, et surtout détrempée après une bonne pluie de plusieurs jours… Le camion est resté coincé. L’équipe à travaillé fort pour le sortir de la et lui sécuriser un chemin avec des tas de planches pendant 2 heures. Richard à ensuite fait en sorte de boucler le travail au plus vite car le camion est payé à l’heure. Le 2e stress à été la sortie du camion du jardin. Tout le monde a croisé fort les doigts pour ne pas avoir à faire venir la grosse dépanneuse. Au final avec un peu d’élan et en ne s’arrêtant surtout pas, le camion-grue est sorti sans accroc. On a juste eu peur qu’une voiture arrive dans la rue au moment où le camion reculait à pleine allure. ouf… pas de bobo!!
La charpente à été posé grâce à nos acrobates qui ont passé 2 jours accrochés à leur harnais de sécurité à clouer tout cela ensemble. Ensuite un travail d’orfèvre a été nécessaire pour réaliser les différentes pentes de toit afin que l’eau s’écoule vers les gouttières et le récupérateur d’eau de pluie. Une fois tout le contre-plaqué installé, les couvreurs sont venus poser la “membrane” qui fait l’étanchéité et la durabilité du toit. On ne s’était pas vraiment posé la question avant, mais on a découvert sur place que cette membrane est en fait 2 couches de bitume collée à chaud et recouverte d’une fine couche de gravier blanc pour éviter la surchauffe de cette surface au soleil. Ce n’est malheureusement pas très écolo comme matériaux… On aurait peut être réfléchi à d’autres options peut être… mais c’est tout de même une installation durable et bien installé, cela peut durer 40ans. La membrane blanche participe également à réduire un peu les ilots de chaleur en ville. On avait pensé à la verdure avec un toit végétal, mais très lourd pour la structure qu’on aurai du adapter (d’autant plus que ça aurai encore augmenté l’épaisseur du toit) et surtout incertain quand à la durabilité (infiltrations, moisissures…). Bref, un point à améliorer pour de futures projets!! hahaha!!
2 réponses
Lagouarre
Super très impressionnant! J’aime beaucoup la chef de chantier et Julie est tres etonnee de l’epaisseur des murs..!!!
C’est tres beau.
On vous embrasse .
Deborah
En plus elle est super sympas la chef de chantier! Elle amène même des chocolatines!!! imagine!!! Un gros bisous à Julie et si elle a un exposé à faire, on pourra même lui faire une entrevue rien qu’à elle! 😉