Semaines 20-24

Désolé pour ce mois entier sans article. Nous avons été pas mal occupé par le travail, la préparation des fêtes, l’école et les choix pour la maison.

Depuis nos très réussies journées portes ouvertes, les choses ont évolué. Les murs sont terminés, il ne manque que les revêtements intérieurs et extérieurs finaux, les divisions intérieurs sont faites, la plomberie et l’électricité sont prêtes et les fenêtres sont posées et scéllées. Quelques petits aléas ont quelque peu retardé le reste… on y reviendra

Voici une petite description des étapes de finalisation des murs avec un schéma explicatif plus bas.

En premier les poutrelles verticales (dites TJI pour Truss Joist I ou poutrelles en “i”) ont été toutes installées. Après avoir fait des tests avec le soufflage de la cellulose dans une section de mur aussi épais que le notre, les conclusions ont été que le taux de compaction était excellent avec la technique de soufflage prévue, donc que le facteur isolant sera au moins aussi bon que prévu dans les calculs. Par contre il a fallu rajouter des divisions horizontales dans toutes les sections de mur les plus hautes pour faciliter le soufflage et pour éviter que la cellulose ne se tasse trop avec le temps (cela a pris tout de même plusieurs jours de plus).

Ensuite les poutrelles ont été recouvertes de panneaux de fibre de bois pour fermer toutes ces alvéoles. Une membrane “pare-intempéries” (bleue sur les photos, référence: SIGA Majvest) est ensuite venue protéger ces panneaux de bois. Cette membrane est résistante à l’eau mais laisse passer la vapeur et l’air pour ne pas piéger l’humidité sortant de la maison dans le mur et donc dans l’isolant. Des test ont été réalisé au préalable avec un logiciel en ligne (U-Wert). Cela permet de calculer et de prévoir s’il y a un risque d’humidité et de moisissure dans un mur en fonction de l’agencement de chacun de ses composants (isolant, bois, pare-air, pare-vapeur… ) Pour notre part, même en condition extrême, le mur restera sec, condition indispensable pour sa durabilité.

Par dessus tout cela a été installée des lattes de bois que l’on appelle “fourrures”, qui permettent d’une part de fixer le revêtement final et d’autre part de faire circuler l’air en arrière de ce dernier pour faciliter son séchage. Enfin la cellulose a été injectée sous pression dans les cavités des murs et du toit. L’injection s’est faite par une ouverture faite sur chaque alvéole et rebouchée une fois bien remplie. On a pu remarquer rapidement une différence de température à l’intérieur même si les fenêtres n’étaient pas encore là (les ouvertures étaient fermée par du plastique à ce moment là).

A l’intérieur, la plomberie et l’électricité ont été terminé pour leurs premières parties, le reste se fera une fois les cloisons intérieures fermées. Des précautions particulières ont été prises pour maintenir l’étanchéité à l’air de la maison malgré le passage de fils et de tuyaux à travers les murs extérieurs. Différents produits ont été utilisés pour cela, notamment un ruban adhésif bleu très épais et très malléable, presque comme un genre de pâte à modeler collante (Ampacoll BK535). Cela fonctionne très bien pour les fils électriques et pour les jonction entre un mur et un tuyau, ce qui n’est pas si simple à réaliser avec un adhésif plus standard. On attend de faire le prochain test d’étanchéité avec impatience pour confirmer les qualités de ces produits.

A l’intérieur toujours, l’isolation phonique des chambres, des salles de bain et des toilettes a été effectué avec des panneau de fibre de verre recyclés (ecobatt).

Entre temps, les fenêtres ont été posées (très prochainement un article dédié à cela sera posté). Malgré pas mal de problèmes de logistique, d’informations et de pose de la part de la compagnie, elles sont très belles et impressionnantes de qualité. Les 2 portes donnant à l’extérieur (d’une autre marque) sont en cours de pose, on vous racontera tout!