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Semaine 6 à 9 – ça bouge!

with 4 commentaires

Après Les 2 semaines des vacances de la construction où les choses n’ont pas trop bougé (je dis pas trop pour souligner quand même les quelques journée de travail de Richard et son équipe), les choses plus visibles de l’extérieur ont pu commencer.

Les grands points ont été :
-La pose des poutres soutenant le 2e étage.
-La construction du plancher du 2e étage.
-L’ouverture des futures fenêtres dans les murs existants en bois massif.

-Un long et pénible ajustement du dessus de la fondation existante avec du béton auto-lissant pour pouvoir recevoir le futur mur de cellulose. Elément non prévu initialement.

-La pose du contre-plaqué sur tout l’extérieur de la maison. Ce contre-plaqué sert d’abord à renforcer et stabiliser le mur de bois existant, à supporter les poutrelles “en i” qui vont former l’armature interne du mur et va également servir de pare-air. C’est cette couche “pare-air” continue va donner l’étanchéïté à l’air du bâtiment. Les jonctions entre les feuilles de contre-plaqué vont êtres scellées avec un ruban adhésif spécial. L’étanchéïté est un élément particulièrement important pour la qualité du bâtiment d’une part mais aussi pour la certification passivhaus. Les exigences sont élevées.  Pour s’assurer de bons résultats finaux de ce coté là, Richard fera plusieurs tests d’étanchéïté (blower door test en anglais) pour s’assurer de supprimer les fuites à chaque étape de la construction.

-La construction des murs du 2e étage qui a pris 2 jours seulement.

-La démolition de la dalle du sous-sol. Nous avions prévu de la conserver et de l’aplanir avec une couche de béton auto-lissant mais étant vraiment trop inégale, et le coût de ce béton spécial vraiment cher, Richard à décider de l’enlever et de faire une nouvelle dalle avec du béton habituel. Ceci nous permet par ailleurs de gagner entre 5 et 10cm de hauteur sous plafond que nous allons réallouer à un peu plus d’isolation sous la dalle. L’isolant ici est du polyisocyanurate. C’est une genre de mousse, pas trop “sale” (mais pas aussi verte que la cellulose soyons franc), qui a l’avantage d’être résistante à l’humidité qu’il y aura sous la dalle et d’avoir un bon coefficient d’isolation thermique d’environ R5 par pouce (R3,5 environ pour la cellulose et pour le polystyrène), ce qui permet de bien isoler avec peu d’espace. Il y aura donc 6 pouces (environ 15cm) de ce produit sous la dalle.

Il faut savoir qu’en terme d’isolation, les premiers centimètres installés sont ceux qui seront le plus rentables.

Pour illustrer ce constat j’ai fait quelques tests avec le logiciel de simulation énergétique PHPP sur notre future maison. Dans les calculs initiaux nous avons une dalle beaucoup moins isolée que le mur de fondation (R27 vs R71).

J’ai comparé 2 modifications hypothétiques à l’isolation déjà prévue :

-soit l’ajout de 2 pouces (51mm) d’isolant (U=0,04 pour cet exemple) sous la dalle de béton au sous sol
-soit l’ajout de 2 pouces d’isolant sur le mur de fondation sous le niveau du sol. (pour une surface équivalente)

L’amélioration énergétique en kilowatt-heure par année est de 59 (-1,5%) pour l’isolation du mur et de 280 (-7,2%) pour l’isolation de la dalle. (en kWh/m2/an : -0,22 vs -1,06) On voit donc bien qu’il est bien plus efficace de rajouter un peu d’isolant sur la dalle peu isolé qu’au mur déjà beaucoup isolé.

L’atteinte de notre objectif de 15 kWh/m2/an se jouant à très peu de chose, le petit gain d’isolation de la dalle est rentable pour nous.

 

 

 

 

 

4 réponses

  1. CHAVERON Benoît et Annie
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    Bravo à vous ! quelle technicité !
    Merci de nous partager cette expérience
    Bises à vous 4

    • Deborah
      | Répondre

      On vous attend pour la vivre l’expérience une fois fini!!! A bientôt!!

  2. Mamoune
    | Répondre

    Ca avance, ca avance ..il manque2 ou 3 cadres quand même , les murs sont un peu nus….

    • Deborah
      | Répondre

      On t’attend pour la déco!!

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